Rencontre entre des acteur·rices de la jeunesse
Cool’eurs du Monde s’engage à favoriser les échanges et à valoriser les expériences et les compétences de chacun à travers l’interculturalité. C’est donc avec ces objectifs en tête que, du 10 au 17 novembre 2024, l’association a organisé une semaine de rencontre entre professionnel·les de la jeunesse, en collaboration avec ses partenaires de longue date : Ifker (Maroc), Africulturban (Sénégal) et les Scouts de Sfax (Tunisie).
Les participant·es, venu·es de France, du Maroc, de la Tunisie et du Sénégal, se sont réuni·es à Moulay Idriss Zerhoun, au Maroc, pour échanger et réfléchir à la thématique de l’engagement des jeunes dans des volontariats au niveau local et international. Les activités de la semaine portaient sur l’accompagnement des jeunes par les structures et l’intégration de l’Education à la Citoyenneté et la Solidarité Internationale (ECSI) dans leurs actions.
Visite de structures locales
Tirant parti du cadre dans lequel se déroulait le séjour, les participant·es ont pu s’imprégner de la culture marocaine à travers diverses visites. La première s’est déroulée à Meknès, dans un centre d’éducation pour les enfants sourd·es où deux volontaires de Cool’eurs du monde effectuent leur Service Civique avec le programme « Dépasser les frontières ». Les participant·es ont découvert comment les enseignant·es intègrent la langue des signes à leurs cours en tant que langue maternelle des enfants. L’objectif de ce centre est d’offrir et développer des compétences aux élèves sourds afin de les rendre autonomes et d’ouvrir leurs opportunités d’avenir.
La deuxième visite a conduit les participant·es sur le site archéologique de Volubilis, à quelques minutes en voiture de Moulay Idriss Zerhoun. Iels y ont appris l’histoire de la région et de l’ancienne cité romaine qui se dressait auparavant sous leurs pieds. Ifker a présenté ses outils d’ECSI utilisés avec le public dans leur mission d’éducation à l’environnement, au développement durable et à la protection des patrimoines locaux.
L’interculturalité des échanges avec les croisements de pratiques et d’expériences a enrichi les réflexions des participant·es et ouvert leurs perspectives de projets. Le groupe de professionnel·les a pu tisser des liens solides ouvrant la voie à de futures collaborations prometteuses. Cet esprit de collectif et de solidarité résume bien la volonté de ce dialogue entre les acteur·rices de la solidarité internationale : travailler ensemble pour construire un avenir durable et riche d’opportunités pour tous·tes !